Après 3 ans de collaboration fructueuse, 6 explorations menées, près de 300 newsletters envoyées, 6 embarcadères publiés, des dizaines d’ateliers animés et 3 learning expeditions savamment menées, l'alliance de Ouishare et de Chronos au sein du Lab éponyme arrive à son terme.
En 3 ans d’existence et de travail, nous avons :
investigué des sujets d’études passionnants, qui sont d’actualité aujourd’hui : digitalisation des services urbains et rôle de l’acteur public (avant l’introduction de la notion de “données d’intérêt général”), tiers-lieux dans les villes moyennes (bien avant l’AAP 2019), MaaS (bien avant qu’il n’apparaisse dans la LOM)…
réuni un grand nombre d’organisations et d’acteurs (praticiens, entrepreneurs, chercheurs, journalistes, élus, fonctionnaires et agents des collectivités) autour de ces sujets, dans des démarches de recherche-action ayant donné lieu à des prises de conscience, des expérimentations…
testé en continu des modes de collaboration entre deux entités aux pratiques et cultures différentes et pris le parti de l’open source. Nos travaux sont en accès libre sur le site web du Lab.
Un grand merci aux partenaires ayant investi dans cette démarche !
Obsolescence précipitée des outils numériques, pression sur les ressources, accélération des flux (énergivores) de données. Le coût environnemental conséquent de la 5G interroge la pertinence de son déploiement, pourtant déjà engagé en France.
Dans une tribune, publiée le 12 décembre dans Libération, Samuel Sauvage et Yves Marry pointent ces enjeux et rappellent que l'accélération associée aux progrès technologiques menace une autre ressource précieuse : l'attention.
Pour lire la tribune :
En 2019, l'impact des plateformes de e-commerce sur l'emploi et le dynamisme économique des centres-villes a été au cœur de nombreux débats. Le point culminant étant sans doute la publication, en novembre, d'un rapport de Mounir Mahjoubi, député et ex-secrétaire d’Etat chargé du numérique, épinglant l’impact négatif d’Amazon sur l'emploi en France. Le rapport montrait que pour un emploi créé par la plateforme, 2,2 emplois étaient perdus dans les commerces physiques.
Pourtant, les plateformes (et leurs méthodes) peuvent se mettre au service du commerce présentiel. Le Bon Coin a ainsi financé cette année le déploiement du concours « Mon centre-ville a un incroyable commerce ». Lancé par Auxilia et Visionari, ce concours vise à redynamiser l’activité commerciale en centre-ville. Dix éditions ont été pour l’instant conduites, à Morlaix Brignoles, Valenciennes ou encore Aurillac. Elles ont rassemblé 130 porteurs de projet, accompagnés dans la maturation de leur idée de commerce. A la clé pour le lauréat de chaque édition : la possibilité de bénéficier de locaux gratuits pendant plusieurs mois.
La finale de ce concours, organisée au siège du Bon Coin le 14 décembre, avait pour objet la distinction de trois projets particulièrement engagés et innovants. Elle a été l'occasion d'une table ronde portant sur l’importance du numérique dans le développement d’un commerce dynamique et résilient, une idée que l'on retrouve dans le « Manifeste pour un commerce de centre-ville durable et résilient », signé par les dix maires engagés dans la démarche et soutenu par la Banque des Territoires. L’appropriation par les commerçants indépendants d’outils numériques y est présentée comme une opportunité de développer leur chiffre d'affaires et d’allier présence en ligne et au cœur des villes.
Ville écologique ou énergivore, démocratique ou totalitaire, sensible ou aseptisée... Comment saisir (et comprendre) la diversité des imaginaires de la Smart City ?
Dans cet article, publié dans la revue Études digitales, Jean-François Lucas, Sociologue (PhD), ville numérique / Smart City chez Chronos,montre que les imaginaires de la Smart City sont certes façonnés par les images et discours qui accompagnent son déploiement, mais qu'ils sont parfois précédés par les usages. De plus, pour appréhender la diversité des imaginaires de la Smart City, il convient également de s'intéresser aux algorithmes qui structurent nos applications, encapsulent des représentations du monde et régissent nos pratiques quotidiennes.
Référence : article "Pour une fabrique des imaginaires de la Smart City" dans la revue Études digitales, 2018 – 2, n° 6 Religiosité technologique, II (numéro dirigé par Pierre Musso).
"Et si la data devenait – enfin - un bien commun au service de l’intérêt général, des villes et de leurs habitants ?"
Voici l'un des questionnements qui avait motivé le lancement de DataCités, étude du Lab Ouishare x Chronos sur les data services urbains, soutenue par 7 partenaires publics et privés (l'Ademe, Bouygues Construction, la Caisse des Dépôts, La Fabrique de la Cité, l'Institut de la Ville Durable, Rennes Métropole, Systra).
A l'heure du démarrage de la saison 2 de DataCités, consacrée à l'expérimentation sur les territoires, Bertil de Fos, directeur général de Chronos, souligne les principaux enseignements de cette démarche collective et les perspectives à venir : accompagnement (financé par l'Ademe, la Banque des Territoires, le CGET, Bouygues Construction et Bouygues Energies et Services) de quatre villes petites et moyennes dans l'élaboration de leurs stratégies d'usage et de partage de la donnée, ateliers inter-territoriaux de partage de connaissances, animation d'une communauté d'acteurs autour de la donnée...
Retrouvez l'article Quel(s) modèle(s) pour la DataCité ? sur Le Mag l'Ademe & vous.
"Et si la data devenait – enfin - un bien commun au service de l’intérêt général, des villes et de leurs habitants ?" Voici l'un des questionnements qui avait motivé le lancement de DataCités, étude du Lab Ouishare x Chronos sur les data services urbains, soutenue par 7 partenaires publics et privés (l'Ademe, Bouygues Construction, la Caisse des Dépôts, La Fabrique de la Cité, l'Institut de la Ville Durable, Rennes Métropole, Systra).
A l'heure du démarrage de la saison 2 de DataCités, consacrée à l'expérimentation sur les territoires, Bertil de Fos, directeur général de Chronos, souligne les principaux enseignements de cette démarche collective et les perspectives à venir : accompagnement (financé par l'Ademe, la Banque des Territoires, le CGET, Bouygues Construction et Bouygues Energies et Services) de quatre villes petites et moyennes dans l'élaboration de leurs stratégies d'usage et de partage de la donnée, ateliers inter-territoriaux de partage de connaissances, animation d'une communauté d'acteurs autour de la donnée...
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Bruno Marzloff a participé aux travaux de la Fabrique des mobilités autour du Manifeste des (dé)mobilités. Il rend compte dans cet article d'un atelier hébergé par Leonard, espace de prospective, le 28 Mai dernier. L’analyse de l’atelier résonne avec le projet de Loi d'orientation des mobilités (LOM) en examen à l'Assemblée Nationale mais s’en démarque. Des pistes ouvrent à une architecture du quotidien autre, découvrant une mobilité en rupture.
Lisez l'intégralité de l'article ici: Les points de vie, ou le quotidien à portée de main