Alors que les outils numériques se sont imposés dans les usages urbains et que de plus en plus d'acteurs du numérique se réclament de l'intérêt général, quel rôles et postures peut adopter l'acteur public ?
Voilà l'une des interrogations abordées lors de la présentation "Smart city, intérêt général et transformations de l'acteur public" réalisée par Philippe Archias et Bruno Carballa aux étudiants du Master Industries de Réseau et Économie Numérique (IREN) deTélécom Paris / Université Paris-Dauphine / Université Paris-Saclay, le 7 février dernier.
Dans ce contexte, le rôle de l'acteur public s'étend au delà de la seule ouverture de ses données. Les collaborations entre acteurs publics, privés et citoyens se nouent de plus en plus autour de la donnée partagée ou shared data (données coproduites et/ou partagées entre acteurs dont l’accès et l’usage n’est pas libre et ouvert à tous). Les nombreuses initiatives déjà lancées en ce sens à Lyon, Montpellier, Rennes, aux Pays-Bas ou en Grande Bretagne dessinent autant de manières de penser le rôle de l'acteur public, les modèles économiques et la structuration du jeu d'acteur territorial.
Le bilan de ces différentes expérimentations montre la difficulté de passer de l'expérimentation à la structuration de collaboration pérennes et questionne la place de la collectivité territoriale, au delà de la seule animation de réseau.
Pour accroître le pouvoir d’agir des maires et de leurs services dans cette nouvelle donne numérique, il est nécessaire de renforcer leurs capacités d’analyse et d’arbitrage concernant les enjeux liés à la donnée et aux dataservices. Cette capacitation des collectivités doit tenir compte des différents niveaux de maturité des collectivités, entre celles qui adoptent des solutions clés en main, les pionnières de l'Open data, les néophytes curieuses et les collectivités réticentes.
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