Un constat s’est rapidement imposé : la pandémie et ses conséquences frappe plus durement les quartiers populaires. Comme dans bien d’autres domaines, la crise sanitaire semble amplifier des inégalités pré-existantes. Les défaillances des dispositifs de droit commun sont claires. Comment en est-on arrivés là et quelles réponses apporter à ces quartiers très hétérogènes ? Les équipes d’Auxilia et Chronos, qui travaillent sur de nombreux projets dans les quartiers dits “politiques de la ville”, proposeront une revue de presse régulière sur ce sujet.
Il y a deux mois, notre revue de presse évoquait les défaillances de l’état central dans sa capacité à apporter des solutions dans les quartiers populaires, face à la crise du COVID-19 - celle-ci venant amplifier des inégalités préexistantes. Entre temps, une multitude d’initiatives solidaires, partant « de la base », a vu le jour dans ces quartiers. Loin de se substituer au droit commun, elles ont plutôt consisté soit à apporter une réponse immédiate quand l’administration était trop longue à réagir, soit à relayer de manière hyperlocale, et en complémentarité avec l’état, des initiatives pensées à grande échelle.
Tout cela révélant ainsi qu’il n’était pas contradictoire de demander à la fois plus de moyens (financiers) pour les quartiers, et davantage de moyens et d’autonomie aux acteurs associatifs et de l’éducation populaire.
Retrouvez ici la 3ème édition de l'extrait de veille réalisé par Laurent Barelier, chef de projets stratégie urbaine et mobilités : Covid-19 et quartiers populaires : rester en veille.